Les couleurs font partie de la vie de tous les jours. Qu’elles soient naturelles ou artificielles, elles sont omniprésentes autour de nous. Même dans notre imagination, nous associons des couleurs à tout et à rien. Par exemple, les expressions ‘‘voir rouge’’, ‘‘vert de rage’’ ou encore ‘‘peindre la vie en rose’’ sont des exemples de l’association des couleurs aux émotions. Cependant, il y a bien un domaine dans lequel la place des couleurs est encore ambiguë : il s’agit de la musique. Qu’en est-il réellement ?
La relation musique-couleur : mythe ou réalité ?
C’est une notion dure à cerner. Beaucoup de personnes sont sceptiques à l’idée qu’on puisse associer une couleur à de la musique. Cependant, plusieurs études ont déjà été réalisées sur le sujet. D’après Olivier Messiaen, un grand compositeur ayant approfondi les recherches sur les rapports sons-couleurs en musique, « le temps est un espace, le son est une couleur, l’espace est un complexe de temps superposés, les complexes de sons existent simultanément comme les complexes de couleurs ». En d’autres termes, la musique est un perpétuel dialogue entre l’espace et le temps, entre le son et la couleur.
Si vous voulez en apprendre plus, visitez le site web Pro Audio Music.
Plusieurs études sur des sujets de races et d’horizons différents ont d’ailleurs été faites dans ce sens afin de savoir ce qu’il en est réellement. Il en ressort qu’en fonction de divers critères, le cerveau associe des couleurs bien spécifiques aux musiques que nous écoutons. Apportant plus de précision, le psychologue Stephen E. Palmer affirme que « le cerveau humain a tendance à associer des couleurs jaunes, claires et vives, aux musiques de tonalité majeure, jouées sur un tempo rapide ». Les couleurs sombres, tendant vers le gris et le bleu, elles, sont plutôt associées aux musiques de tonalité mineure, jouées sur un tempo lent.
La musique et les couleurs sont donc en constante communication pour nous transmettre des émotions ou exprimer celles que nous ressentons.